Arias:
Merci, doux crépuscule, Faust's aria from La Damnation de Faust
Merci, doux crépuscule!
Oh! sois le bienvenu!
Éclaire enfin ces lieux, sanctuaire inconnu,
Où je sens à mon front glisser comme un beau rêve,
Comme le frais baiser d'un matin qui se lève.
C'est de l'amour, j'espère.
Oh! comme on sent ici
S'envoler le souci!
Que j'aime ce silence, et comme je respire
Un air pur! . . .
Ô jeune fille!
Ô ma charmante!
Ô ma trop idéale amante!
Quel sentiment j'éprouve en ce moment fatal!
Que j'aime à contempler ton chevet virginal!
Quel air pur je respire!
Seigneur! Seigneur!
Après ce long martyre,
Que de bonheur!
Nature immense, impénétrable et fière, Faust's aria from La Damnation de Faust
Nature immense, impénétrable et fière,
Toi seule donne trève à mon ennui sans fin.
Sur ton sein tout puissant je sens moins ma misère,
Je retrouve ma force, et crois vivre enfin.
Oui, soufflez, ouragans! Criez, forêts profondes!
Croulez, rochers! Torrents, précipitez vos ondes!
À vos bruits souverains ma voix aime à s'unir.
Forêts, rochers, torrents, je vous adore!
Mondes, qui scintillez,
Vers vous s'élance le désir
D'un cur trop vaste et d'une âme alterée
D'un bonheur qui la fuit.