Arias:
Il est doux, il est bon, Salomé's aria from Hérodiade
Phanuel...sans cesse...je cherche ma mère!
Une voix me criait: espère!
Cours à Jérusalem!
Je ne l'ai pas trouvée hélas!
Et je reste seule ici-bas!
Celui dont la parole efface toutes peines,
Le Prophète est ici! c'est vers lui que je vais!
Il est doux, il est bon, sa parole est sereine:
Il parle... tout se tait...
Plus léger sur la plaine
L'air attentif passe sans bruit...
Il parle...
Ah! quand reviendra-t-il? quand pourrai-je l'entendre?
Je souffrais... j'étais seule et mon coeur s'est calmé
En écoutant sa voix mélodieuse et tendre,
Mon coeur s'est calmé!
Prophète bien aimé, puis-je vivre sans toi!
Prophète bien aimé, puis-je vivre... vivre sans toi!
C'est là! dans ce désert où la foule étonnée
Avait suivi ses pas,
Qu'il m'accueillit un jour, enfant abandonnée!
Et qu'il m'ouvrit ses bras!
Il est doux, il est bon,
Sa parole est sereine,
Il parle... tout se tait... plus léger sur la plaine...
L'air attentif passe sans bruit...
Il parle!
Ah! quand reviendra-t-il?
Quand pourrai-je l'entendre?
Je souffrais... j'étais seule et mon coeur s'est calmé
En écoutant sa voix mélodieuse et tendre,
Mon coeur s'est calmé!
Prophète bien aimé, puis-je vivre sans toi!
Prophète bien aimé, puis-je vivre... vivre sans toi!
Ah! quand reviendra-t-il? quand pourrai-je l'entendre!
Prophète bien-aimé, puis-je vivre sans toi!
Charme des jours passés, Salomé's aria from Hérodiade
Je souffre!
Et là... toujours ces chants de fête!
La force m'abandonne...
Hélas! toute la nuit j'ai veillé!
C'est ici pourtant qu'ils l'ont conduit!
Un sinistre complot menace le prophète;
Cet Hérode tremblant en face des Romains,
Et ces pharisiens craignant pour leur puissance
L'ont fait jeter au fond des souterrains!
Dieu! tu n'entends donc pas leur injuste sentence!
Dieu! pitié! pitié!
Charme des jours passés où j'entendais sa voix.
Où je sentais mon coeur renaître à l'espérance.
As-tu donc disparu pour la dernière fois?
Vais-je rester seule...seule encor avec ma souffrance?
Les cieux s'ouvraient plus brillants et plus clairs...
La tendresse et la foi palpitaient dans les airs! dans les airs!
A peine ai-je entrevu cette heure fortunée!
Que tu viens me frapper cruelle destinée!
Oui, tu viens me frapper... cruelle destinée!
Dieu! Dieu! Dieu!
Prends pitié de mes pleurs! ouvre pour moi sa tombe!
Prends pitié de mes pleurs! ouvre pour moi sa tombe!
Prends pitié de mes pleurs!
Ah! pitié! Bourreaux! Bourreaux!
S'il doit mourir, près de lui, laissez-moi mourir!