Adieu donc, vains objets, Jean's aria from Hérodiade Ne pouvant réprimer les élans de la foi Leur impuissante rage a frappé ton prophète, Seigneur! ta volonté soit faite, Je me repose en toi! Adieu donc, vains objets qui nous charment sur terre! Salut! Salut! premiers rayons de l'immortalité! L'infini m'appelle et m'éclaire, Je meurs pour la justice et pour la liberté! Je ne regrette rien de ma prison d'argile Fuyant l'humanité je vais calme et tranquille M'envelopper d'éternité! Je ne regrette rien, et pourtant... ô faiblesse! je songe à cette enfant! Je songe à cette enfant dont les traits radieux sont présents à mes yeux! Souvenir qui m'oppresse! Souvenir... qui m'oppresse! toujours... je songe à cette enfant! Seigneur! si je suis ton fils, Seigneur! si je suis ton fils, Dis-moi pourquoi, Dis-moi pourquoi Tu souffres que l'amour vienne ébranler ma foi? Et si je sors meurtri, vaincu de cette lutte, Qui l'a permis? à qui la faute de la chute? Souvenir...qui m'oppresse! Seigneur! si je suis ton fils! Dis-moi pourquoi, dis-moi pourquoi Tu souffres que l'amour vienne ébranler ma foi? Seigneur! suis-je ton fils? suis-je ton fils? O Seigneur! O Seigneur!