Asile héréditaire, Arnold's aria from Guillaume Tell Ne m'abandonne point, espoir de la vengeance! Guillaume est dans les fers, et mon impatience Presse le moment des combats. Dans cette enceinte quel silence! J'écoute: je n'entends que le bruit de mes pas. Entrons... Quelle terreur secrète! Devant le seuil, malgré moi je m'arrête; Je n'y rentrerai pas. Asile héréditaire, Où mes yeux s'ouvrirent au jour, Hier encor, ton abri tutélaire Offrait un père à mon amour. J'appelle en vain, douleur amère!.. J'appelle, il n'entend plus ma voix! Murs chéris qu'habitait mon père, Je viens vous voir pour la dernière fois!